La plus fascinante des histoires
Nombreux sont ceux qui croient que la musique “classique” prend fin, grosso modo, avec le XIXe siècle, et que le XXe n’a fait que multiplier des recherches de plus en plus expérimentales et de moins en moins audibles, consommant la rupture entre la musique “savante” et le public – la brèche dans laquelle se serait engouffrée la musique “populaire”, du jazz à la pop en passant par toutes les formes du rock. Alex Ross réfute magistralement ces idées dans un essai qui se lit comme le plus passionnant des romans. Retraçant toutes les étapes de la musique, depuis Strauss jusqu’aux créations les plus récentes, il fait comprendre ce que chaque compositeur et chaque période a apporté comme enrichissements à la musique. Mieux encore, il fait exploser le mythe d’une frontière entre musiques savante et populaire en pointant, par exemple, l’apport de Stockausen dans certains morceaux des Beatles. Peut-on mieux dire et faire comprendre que la musique est éternelle et universelle ? A noter le site www.therestisnoice.com qui fournit de précieux compléments musicaux.