
Le monde comme il s’en va, 61
Un referendum modifiant la constitution doit être organisé en Italie, le dimanche 4 décembre. Matteo Renzi a mis tout son poids politique dans la balance, allant jusqu’à promettre de démissionner en cas de victoire du « Non », ce qui est toujours dangereux, puisque c’est une occasion de pénaliser sa gestion avant l’échéance normale.
Face à lui, entre autres, le Mouvement 5 étoiles, dont le numéro 2, Luigi di Maio, déclare notamment ceci : « Nous n’avons pas de siège, pas de structure physique… Cela nous a permis de monter notre campagne de 2013 avec 700.000 euros de dons, sur lesquels nous n’avons utilisé que 300.000. En quelque sorte, nous sommes le easyjet de la poliique »
Fort bien, du moins pour cette question des dépenses électorales. Mais il faut craindre que, dans d’autres domains, cette formation politique, qui a le vent en poupe mais manque de compétences, reproduise les pires défauts de ce modèle low-cost : le conditionnement subi par le passager (l’électeur), sa docilité au prétexte qu’il n’a pas payé grand-chose pour son vol (ce qui justifierait en echo un certain vide du programme), un réel inconfort et, il faut bien le dire, un manque d’hygiène assez limite…